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Titre : L'évêque, juge de paix : l'autorité épiscopale et le règlement des conflits entre Loire et Elbe (milieu VIIIe-milieu XIe siècle) Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent Jégou, Auteur Editeur : Turnhout [Belgique] : Brepols Année de publication : 2011 Collection : Haut Moyen Âge num. 11 Importance : 574 p. Présentation : p. de couv. ill. en coul., tabl. Format : 23,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-503-54085-6 Prix : 69 eur Note générale : Version remaniée d'une thèse de doctorat soutenue à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne en décembre 2007 Langues : Français (fre) Catégories : [Mots clés] Église
[Mots clés] justice
[Mots clés] Moyen Age
[Mots clés] paix
[Mots clés] société médiévaleRésumé : Les évêques ont été des acteurs majeurs de la paix durant tout le Moyen Âge. La présente étude s’attache à démontrer le rôle structurel exercé par l’épiscopat dans le règlement des conflits au haut Moyen Âge, tout en dégageant les évolutions majeures qui s’observent dans ce domaine entre l’avènement de la dynastie carolingienne et les débuts de la réforme grégorienne. La reconstitution des cadres, des procédures judiciaires et des stratégies déployées à l’occasion des règlements constitue un moyen d’appréhender les enjeux que représentait la justice épiscopale dans la société du haut Moyen Âge. Pourquoi les évêques furent-ils si souvent sollicités pour résoudre les litiges, alors même qu’ils ne disposaient d’aucun pouvoir coercitif capable d’imposer leurs décisions aux parties ? Agissant en « juges de paix », ils se sont appliqués à régler les conflits en privilégiant l’échange, la négociation et la réconciliation, tout en s’attachant à préserver les intérêts de leurs églises et de leurs parentèles. Dans cette perspective, le concept d’autorité se révèle capital pour appréhender la manière dont ces hommes d’Église sont intervenus dans les conflits et pour mesurer la valeur que les populations accordaient aux règlements épiscopaux. L’action des évêques dans le processus judiciaire se situe à la croisée du religieux, du politique, du juridique et du social. Son analyse donne l’occasion de souligner les interactions de l’Église avec la société et de reconsidérer la place de l’épiscopat et de la paix dans la société du haut Moyen Âge. Cote : BIB 8° 1591 Début période : 750 Fin période : 1050 L'évêque, juge de paix : l'autorité épiscopale et le règlement des conflits entre Loire et Elbe (milieu VIIIe-milieu XIe siècle) [texte imprimé] / Laurent Jégou, Auteur . - Turnhout (Belgique) : Brepols, 2011 . - 574 p. : p. de couv. ill. en coul., tabl. ; 23,5 cm. - (Haut Moyen Âge; 11) .
ISBN : 978-2-503-54085-6 : 69 eur
Version remaniée d'une thèse de doctorat soutenue à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne en décembre 2007
Langues : Français (fre)
Catégories : [Mots clés] Église
[Mots clés] justice
[Mots clés] Moyen Age
[Mots clés] paix
[Mots clés] société médiévaleRésumé : Les évêques ont été des acteurs majeurs de la paix durant tout le Moyen Âge. La présente étude s’attache à démontrer le rôle structurel exercé par l’épiscopat dans le règlement des conflits au haut Moyen Âge, tout en dégageant les évolutions majeures qui s’observent dans ce domaine entre l’avènement de la dynastie carolingienne et les débuts de la réforme grégorienne. La reconstitution des cadres, des procédures judiciaires et des stratégies déployées à l’occasion des règlements constitue un moyen d’appréhender les enjeux que représentait la justice épiscopale dans la société du haut Moyen Âge. Pourquoi les évêques furent-ils si souvent sollicités pour résoudre les litiges, alors même qu’ils ne disposaient d’aucun pouvoir coercitif capable d’imposer leurs décisions aux parties ? Agissant en « juges de paix », ils se sont appliqués à régler les conflits en privilégiant l’échange, la négociation et la réconciliation, tout en s’attachant à préserver les intérêts de leurs églises et de leurs parentèles. Dans cette perspective, le concept d’autorité se révèle capital pour appréhender la manière dont ces hommes d’Église sont intervenus dans les conflits et pour mesurer la valeur que les populations accordaient aux règlements épiscopaux. L’action des évêques dans le processus judiciaire se situe à la croisée du religieux, du politique, du juridique et du social. Son analyse donne l’occasion de souligner les interactions de l’Église avec la société et de reconsidérer la place de l’épiscopat et de la paix dans la société du haut Moyen Âge. Cote : BIB 8° 1591 Début période : 750 Fin période : 1050 Réservation
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Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité BIB17073 BIB 8° 1591 Livre Archives départementales de la Sarthe Magasin Disponible
Titre : Hiérarchie et stratification sociale dans l'Occident médiéval (400-1100) Type de document : texte imprimé Auteurs : [François] Bougard, Directeur de publication, rédacteur en chef ; [Dominique] Iogna-Prat, Directeur de publication, rédacteur en chef ; [Régine] Le Jan, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Turnhout [Belgique] : Brepols Année de publication : 2008 Collection : Haut Moyen Âge num. 6 Importance : 392 p. Présentation : p. de couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-503-52982-0 Prix : 60 eur Note générale : Texte en français, allemand et italien. Langues : Anglais (eng) Français (fre) Italien (ita) Catégories : [Mots clés] Europe
[Mots clés] Moyen Age
[Mots clés] société médiévale
[Mots clés] structure socialeRésumé : Si la notion d’« ordre (s) » est familière aux historiens du Moyen Âge, il est loin d’en être de même pour celle de « hiérarchie ». Au reste, le terme n’a pas bonne presse chez les chercheurs en sciences humaines et sociales, qui s’en méfient pour ses relents d’Ancien Régime et préfèrent souvent parler de « stratifications sociales », comme si choisir, distinguer, hiérarchiser les valeurs n’étaient pas dans les mondes du passé comme dans celui d’aujourd’hui à la base même de l’action sociale. D’origine grecque – hieros (sacré) et archos (fondement, commencement, commandement) – le terme « hiérarchie » est d’un emploi longtemps rare dans la latinité. Les concordances automatisées du latin permettent de savoir avec précision que le succès lexical de hierarchia n’est pas antérieur au tournant des années 800 et qu’il dépend directement de la traduction depuis le grec des écrits du Pseudo-Denys l’Aréopagite, spécialement la Hiérarchie céleste et la Hiérarchie ecclésiastique. Concomitance intéressante, l’adoption généralisée du terme hiérarchie dans l’Occident médiéval, entre le ixe et le xie siècle, est contemporaine d’une conception de la société rapportée à l’harmonie du cosmos qui fait du monde des hommes un reflet de l’ordonnancement voulu par Dieu – un ordonnancement propre à confondre ecclésial et social ou, dit autrement, à faire d’Église et société deux termes coextensifs. Dans cette logique, puisqu’il ne saurait y avoir de critère laïque d’appartenance aux groupes sociaux, le concept de hiérarchie permet au médiéviste de rendre compte de l’ensemble des processus d’organisation d’une société stratifiée parce qu’aspirée vers le divin. Il permet autant de décrire un jeu de places que de saisir la dynamique de processus à l’œuvre dans la grande fabrique du social. Cote : BIB 8° 1303 Début période : 400 Fin période : 1100 Hiérarchie et stratification sociale dans l'Occident médiéval (400-1100) [texte imprimé] / [François] Bougard, Directeur de publication, rédacteur en chef ; [Dominique] Iogna-Prat, Directeur de publication, rédacteur en chef ; [Régine] Le Jan, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Turnhout (Belgique) : Brepols, 2008 . - 392 p. : p. de couv. ill. en coul. ; 24 cm. - (Haut Moyen Âge; 6) .
ISBN : 978-2-503-52982-0 : 60 eur
Texte en français, allemand et italien.
Langues : Anglais (eng) Français (fre) Italien (ita)
Catégories : [Mots clés] Europe
[Mots clés] Moyen Age
[Mots clés] société médiévale
[Mots clés] structure socialeRésumé : Si la notion d’« ordre (s) » est familière aux historiens du Moyen Âge, il est loin d’en être de même pour celle de « hiérarchie ». Au reste, le terme n’a pas bonne presse chez les chercheurs en sciences humaines et sociales, qui s’en méfient pour ses relents d’Ancien Régime et préfèrent souvent parler de « stratifications sociales », comme si choisir, distinguer, hiérarchiser les valeurs n’étaient pas dans les mondes du passé comme dans celui d’aujourd’hui à la base même de l’action sociale. D’origine grecque – hieros (sacré) et archos (fondement, commencement, commandement) – le terme « hiérarchie » est d’un emploi longtemps rare dans la latinité. Les concordances automatisées du latin permettent de savoir avec précision que le succès lexical de hierarchia n’est pas antérieur au tournant des années 800 et qu’il dépend directement de la traduction depuis le grec des écrits du Pseudo-Denys l’Aréopagite, spécialement la Hiérarchie céleste et la Hiérarchie ecclésiastique. Concomitance intéressante, l’adoption généralisée du terme hiérarchie dans l’Occident médiéval, entre le ixe et le xie siècle, est contemporaine d’une conception de la société rapportée à l’harmonie du cosmos qui fait du monde des hommes un reflet de l’ordonnancement voulu par Dieu – un ordonnancement propre à confondre ecclésial et social ou, dit autrement, à faire d’Église et société deux termes coextensifs. Dans cette logique, puisqu’il ne saurait y avoir de critère laïque d’appartenance aux groupes sociaux, le concept de hiérarchie permet au médiéviste de rendre compte de l’ensemble des processus d’organisation d’une société stratifiée parce qu’aspirée vers le divin. Il permet autant de décrire un jeu de places que de saisir la dynamique de processus à l’œuvre dans la grande fabrique du social. Cote : BIB 8° 1303 Début période : 400 Fin période : 1100 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité BIB16407 BIB 8° 1303 Livre Archives départementales de la Sarthe Magasin Disponible