Titre : |
Entre glorification et abandon : l'État et les artisans en France : (1938-1970) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Cédric Perrin, Auteur ; Michel Lescure, Préfacier, etc. ; Comité pour l'histoire économique et financière de la France, Editeur scientifique |
Editeur : |
Paris [France] : Comité pour l'histoire économique et financière de la France |
Année de publication : |
2007 |
Collection : |
Histoire économique et financière de la France |
Sous-collection : |
Série Etudes générales |
Importance : |
XIII-519 p. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-11-094790-1 |
Prix : |
35 eur |
Note générale : |
[Publ. par le] Ministère de l'économie, des finances et de l'emploi, [et le] Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Mots clés] artisan [Mots clés] artisanat [Mots clés] époque contemporaine [Mots clés] État [Mots clés] France
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Résumé : |
Il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que l'artisanat soit reconnu par les pouvoirs publics comme une catégorie à part entière, avec l'instauration d'un statut fiscal et du crédit artisanal, avec la création des chambres des métiers et du registre des métiers. Dès lors les prémices d'une politique artisanale, qui prendra toute sa dimension dans les années 70, peuvent voir le jour. C'est l'analyse de l'influence de cette politique sur l'évolution de l'artisanat entre 1938 et 1970 qu'a choisi d'étudier Cédric Perrin. En 1938, l'artisanat est un secteur dynamique dont la croissance est fondée sur la mobilité sociale et géographique. Plus tard Vichy glorifie les artisans dans sa propagande mais cette période est avant tout un temps de pénuries, notamment de main-d'œuvre, de crédit et de matières premières. Après la Libération, l'artisanat vit une grave crise qui impose une modernisation. À l'écart des priorités économiques de la Nation, les artisans se sentent abandonnés : ils voient leurs impôts s'alourdir alors que le crédit se restreint. À partir de la fin des années 1950, l'État réintègre ce secteur dans sa politique économique avec une commission de l'artisanat au Commissariat général du Plan : l'assistance technique se développe, le crédit et la fiscalité artisanale sont réformés. Les progrès sont nets sans toutefois être à la hauteur des besoins. À travers le prisme de l'artisanat, Cédric Perrin apporte un éclairage nouveau sur l'histoire de l'industrialisation française ainsi que sur le rôle économique de l'État pendant et après la seconde guerre mondiale. |
Cote : |
BIB 8° 1121 |
Début période : |
1938 |
Fin période : |
1970 |
Entre glorification et abandon : l'État et les artisans en France : (1938-1970) [texte imprimé] / Cédric Perrin, Auteur ; Michel Lescure, Préfacier, etc. ; Comité pour l'histoire économique et financière de la France, Editeur scientifique . - Paris (France) : Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 2007 . - XIII-519 p. ; 22 cm. - ( Histoire économique et financière de la France. Série Etudes générales) . ISBN : 978-2-11-094790-1 : 35 eur [Publ. par le] Ministère de l'économie, des finances et de l'emploi, [et le] Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique Langues : Français ( fre)
Catégories : |
[Mots clés] artisan [Mots clés] artisanat [Mots clés] époque contemporaine [Mots clés] État [Mots clés] France
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Résumé : |
Il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que l'artisanat soit reconnu par les pouvoirs publics comme une catégorie à part entière, avec l'instauration d'un statut fiscal et du crédit artisanal, avec la création des chambres des métiers et du registre des métiers. Dès lors les prémices d'une politique artisanale, qui prendra toute sa dimension dans les années 70, peuvent voir le jour. C'est l'analyse de l'influence de cette politique sur l'évolution de l'artisanat entre 1938 et 1970 qu'a choisi d'étudier Cédric Perrin. En 1938, l'artisanat est un secteur dynamique dont la croissance est fondée sur la mobilité sociale et géographique. Plus tard Vichy glorifie les artisans dans sa propagande mais cette période est avant tout un temps de pénuries, notamment de main-d'œuvre, de crédit et de matières premières. Après la Libération, l'artisanat vit une grave crise qui impose une modernisation. À l'écart des priorités économiques de la Nation, les artisans se sentent abandonnés : ils voient leurs impôts s'alourdir alors que le crédit se restreint. À partir de la fin des années 1950, l'État réintègre ce secteur dans sa politique économique avec une commission de l'artisanat au Commissariat général du Plan : l'assistance technique se développe, le crédit et la fiscalité artisanale sont réformés. Les progrès sont nets sans toutefois être à la hauteur des besoins. À travers le prisme de l'artisanat, Cédric Perrin apporte un éclairage nouveau sur l'histoire de l'industrialisation française ainsi que sur le rôle économique de l'État pendant et après la seconde guerre mondiale. |
Cote : |
BIB 8° 1121 |
Début période : |
1938 |
Fin période : |
1970 |
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